Scènes minuscules, toutes différentes les unes des autres, créées par l’accumulation de petites affiches déchirées, décollées, brochées, arrachées, collées au ruban adhésif avec petites bulles d’humidité et broches en prime. J’ai découvert mes tout premiers « poteaux », le plus souvent goudronnés, qu’on appelle « de téléphone », dans les pentes abruptes et les rues parallèles à la rue Saint-Jean du quartier Saint-Jean-Baptiste à Québec. Je les ai retrouvés ensuite à Montréal surtout dans le quartier Mile-End et aussi un peu dans les quartiers étudiants Milton-Parc et McGill.